Tom Dessertenne

 

Depuis ma naissance, je suis bercé dans le monde de la compétition. Mon père & mon grand-père étaient pilotes professionnels de F1H2O.

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Egalement passionné de sport mécanique, j'ai eu la chance de pouvoir faire du motocross. A l'âge de 14 ans, je participe à ma première course. Dès lors, je n'ai qu'une seule motivation : devenir pilote professionnel !

 

Pour réussir, j'intègre le pole sport étude à Saint Jean d'Angely. Ma vie est rythmée par les stages de pilotage et les courses qui se multiplient d'année en année pour réussir mon rêve.

 

Ma persévérance m'a permis dans un premier temps, de me hisser parmi de les meilleurs pilotes de ma région, puis de réaliser de belles performances en championnat de France Junior. Puis, en 2011, j'ai l'opportunité d'intégrer le Team Yamaha MJC pour participer au championnat de France National MX2 et championnat de France Elite MX2. Une magnifique expérience !

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En 2014, je m'oriente vers une autre discipline pour allier étude et sport de haut-niveau. L'occasion de créer ma propre structure avec mon frère, Dessertenne Motorsport.

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Pendant trois ans, j'ai participé à l'intégralité du championnat de France de sable. Un championnat composé de 7 épreuves ou pas moins de 500 pilotes s'affrontent sur des courses d'une durée minimum d'une heure et demi. L'enduropale du Touquet, épreuve emblématique de la discipline fait office de final. Cette fois-ci, 1200 pilotes de nationalités différentes se bagarrent pendant trois heures !

 

Les nouvelles technologies et le digital sont des choses que j'affectionne particulièrement. Pour boucler mon budget lors de ma dernière année de compétition, j'ai eu recours à un nouveau mode de financement qui représente aujourd'hui une vraie alternative au sponsoring. C'est le Crowdfunding, financement participatif, en français. Grace à la campagne, j'ai réussi à rassembler des personnes qui au travers de dons, m'ont permis de récolter 5 000 €.

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Aujourd'hui, mon projet professionnel a pris le dessus sur ma petite "carrière" de sportif. En effet, comme la plupart des compétiteurs, je suis en désaccord avec ce vieil adage qui consiste à dire l'important, c'est de participer. Non ! L'important, c'est de mettre en place des solutions, de s'entraîner, de persévérer pour obtenir les résultats que l'on s'est fixés. 

 

Malheureusement, je n'arrivais plus à concilier les deux, sport et école. De l'autre côté, je me suis rendu compte que je n'étais pas assez bon pour percer dans ce domaine (sur le plan sportif). J'ai choisi de mettre la même énergie dans mon parcours scolaire pour un jour, vivre de ma passion en étant cette fois-ci à côté de la moto.